« La Guerre des Chiffonneurs », Space Opéra, de Thomas Geha, sorti en octobre 2011 chez Rivière

Vous avez aimé les sabres de sang ? Été fasciné par les nouvelles des créateurs ? Certes Thomas Géha est un des auteurs français prolifique, fascinant et intarissable. Ses récentes participation aux anthologies ImaJn’ère 2013, Zone franche 2014, ainsi que son incursion dans la littérature jeunesse est la preuve de son imagination débordante et de sa suractivité littéraire.

Pour ce roman, Thomas Géha nous a concocté un scénario aux petits oignons, premiers ingrédient, le personnage principal. Un pirate !!! Mais attention, pas un habillé tout de cuir avec sabre et mousquet voguant par pluie et tempête, non, un pirate de l’espace du petit nom de Marcus Mardel, et accessoirement repenti. (On retrouve l’esprit de contradiction du maestro). Un antagoniste de haut vol dans le personnage de Tali, fils légitime de la famille adoptive de Marcus. Un Tanopien connu sous le nom de Raugri. Les tanopien sont, comme leur nom ne l’indique pas, des félin humanoïde au caractère presque aussi social qu’un wookie victime d’une indigestion et biensur un vaisseau à la classe hautaine et au port altier du même niveau que le faucon millenium. Voilà vous avez tous les
ingrédients pour un space opéra du même niveau qu’un cinquieme élment ou qu’un chant des psychomorphe. De quoi passer une agréable soirée pleine d’adrénaline et de testostérone tout en ne s’abrutissant pas devant un nanar hollywoodien.

Mais alors c’est quoi l’histoire de cette petite merveille de chez rivière blanche ? Dans un futur lointain, la guerre contre les salamandres à éclaté, et les humains ont perdu. Le temps a passé depuis lors, Notre cher Marcus Mardel, a été recueilli tout petit et élevé par les Jadoins, un peuple modifié dont la société est basée sur la piraterie. Toute sa jeunesse, il se trouve en compétition avec son frère adoptif Tali. (Le principe de double maléfique est un thème récurant chez Thomas Geha, je ne sais si vous l’aviez remarqué.) Il réussit durant cette période à se faire une place, à
gagner le respect des Jadoins et gravir les échelons de la hiérarchie. Vers l’âge de vingt-sept ans, Marcus tombe amoureux de Lyne, fille d’un de Silas Tazell un des commandants craint et respecté de cette société. Mais elle est promise à Tali son frère alors que Marcus en tombe éperdument amoureux. Tali n’approuve pas tellement que son frère adopté, illégitime et inférieur fasse les yeux doux à sa promise, et comme il s’agit du fifils à son papa, Marcus se
retrouve banni de son clan. Le sort de Lyne ne lui sera apprit que plus tard histoire de la faire culpabiliser encore un peu plus. Au fils de ses errances et pérégrinations, il se retrouve sur la planète Tanope où il rencontre Raugri notre ami au poil soyeux mais sans l’option ronronnage et un goût certain pour le goulot. Bougon et asocial c’est l’ami parfait et c’est le début d’une grande complicité. Un peu désœuvré et déçu par la vie ils décident de devenir des prospecteurs, acquièrent un astronef, surnommé un soir de joyeuse camaraderie : « Le Vieux mais Joli Lapin Rose »
(je vous laisse imaginé l’état dans lequel il faut finir pour en arriver à trouver qu’un astronef ressemble à un lapin et qu’un vieux lapin est joli…). Mais un problème se pose, la ressemblance du lapin et du faucon millenium s’arrête à leur vétusté. Notre lapin n’a rien sous le capot, il lui manque un chiffonneur. A la suite de ma guerre, certaines technologies furent perdues, les chiffonneurs se font rares et plus personne ne sait en construire. Leur acquisition peut déclencher une guerre :« La Guerre des Chiffonneurs ». Non il ne s’agit pas d’un boulot pour secrétaire chargé de chiffonner du papier, le chiffonneur peut nous transporter d’un lieu à un autre diamétralement opposé à vitesse grand V. Ce livre passionnant, se lit facilement, comprend de nombreux passages d’action et de combats et des personnages très attachants et hauts en couleur. J’ai vu sur la toile qu’en fait ce livre est le premier d’un cycle « Planètes Pirates » nous attendons donc le ou les autres avec impatience.

PIERRE MARIE SONCARRIEU

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