Futékati est un petit roman facile à lire : le vocabulaire est simple - mais tout de même choisi - et la taille de la police est adaptée. En effet, les enfants tournent rapidement les pages, ce qui les rassure. Ils ne stagnent pas sur une page pendant plusieurs minutes. Après lecture en classe, mes élèves petits lecteurs ne sont pas effrayés par ce roman et veulent me l’emprunter.
Le livre est parcheminé de plusieurs illustrations en couleur. Elles aident à la compréhension et les enfants apprécient.
Le roman est composé de 4 chapitres, 4 histoires qui se lisent indépendamment. Nous suivons Futékati, une petite fille, en classe ou avec sa famille, dans sa vie de tous les jours.
À la fin de l’histoire, elle doit mener l’enquête et résoudre l’énigme. Les enfants doivent l’aider avec la question posée en gras, comme si Futékati s’adressait directement à eux.
À la fin du premier chapitre, mes élèves ont été surpris qu’on leur demande d’interagir pendant la lecture. Ils ont ouvert en grand les yeux et certains ont souri jusqu’aux oreilles. Succès garanti !
Ils étaient bien plus attentifs lors des chapitres suivants, en faisant attention au moindre détail, et se sont prêtés au jeu lors de l’énigme de fin de chapitre.
Ils aiment et m’en redemandent ! Le livre a disparu de la boîte aux livres et ne réapparaitra pas de sitôt, voyageant de cartable en cartable jusqu’à la fin de l’année.
Depuis, j’ai reçu également le tome 7 pour la plus grande joie de mes élèves. Ce dernier passe de main en main, dévoré par mes petits détectives en herbe.
Certains se sont rendus en librairie pour commander les autres numéros, d’autres ont demandé à la bibliothèque de la ville d’en commander.
Joli succès !
Audrey Calviac
Les mots des enfants :
Imène : « J’adore ! Je me sens comme un détective et je fais attention à tout pendant la lecture ! »
Ricardo : « Oh ! Je veux bien le lire, celui-là ! »
Kihanna : « Les illustrations sont trop jolies. J’aimerais qu’il en ait plus ! »
Elyas : « J’adore ! Je suis allé au Furet du Nord me commander un autre numéro. Je dois finir un tome pour en avoir un autre, mais ce n’est pas grave, je les dévore ! »
Homisoya et Amel : « Maîtresse, on joue aux détectives dans la cour. Si tu as un souci, demande-nous et on trouvera comme Futékati ! »