Le Premier(if: $gender is "un homme")[
Votre conscience s'éveille doucement. Vos paupières sont collées et la sensation est très désagréable. L'écho d'un son étrange vous fait fouiller dans vos souvenirs. Un loup ! Est-ce lui qui vous réveille en plein milieu de la nuit ? Alors que vous tentez de vous frotter les yeux, des cordes entravent votre mouvement. Ce brusque état de fait achève de vous réveiller complètement. Vous jetez un regard autour de vous. Attachées au montant d'un lit simple, des cordes enserrent vos deux poignets tel un christ crucifié. Vous êtes nu, recouvert d'un simple drap de coton tâché et odorant. Une bougie éclaire l'étroite chambre de sa lueur vacillante et se réfléchit dans le reflet d'une psyché. Celle-ci n'est pas tournée vers vous, aussi vous ne pouvez voir à quoi vous ressemblez. La position est très inconfortable et votre vessie menace d'exploser, vous êtes assoiffé et vous n'avez aucun souvenir des événements de la veille. En y réfléchissant bien, vous n'avez même aucune idée de qui vous êtes ! Alors qu'une angoisse sourde bat dans votre poitrine, des sons étouffés de voix humaines vous parviennent de derrière l'unique porte. Que faites-vous ?]
(else:)[Votre conscience s'éveille doucement. Vos paupières sont collées et la sensation est très désagréable. L'écho d'un son étrange vous fait fouiller dans vos souvenirs. Un loup ! Est-ce lui qui vous réveille en plein milieu de la nuit ? Alors que vous tentez de vous frotter les yeux, des cordes entravent votre mouvement. Ce brusque état de fait achève de vous réveiller complètement. Vous jetez un regard autour de vous. Attachées au montant d'un lit simple, des cordes enserrent vos deux poignets tel un christ crucifié. Vous êtes nue, recouverte d'un simple drap de coton tâché et odorant. Une bougie éclaire l'étroite chambre de sa lueur vacillante et se réfléchit dans le reflet d'une psyché. Celle-ci n'est pas tournée vers vous, aussi vous ne pouvez voir à quoi vous ressemblez. La position est très inconfortable et votre vessie menace d'exploser, vous êtes assoiffée et vous n'avez aucun souvenir des événements de la veille. En y réfléchissant bien, vous n'avez même aucune idée de qui vous êtes ! Alors qu'une angoisse sourde bat dans votre poitrine, des sons étouffés de voix humaines vous parviennent de derrière l'unique porte. Que faites-vous ?]
Vous [[tentez de vous libérer de vos entraves |23]] le plus silencieusement possible.
Vous [[criez |8]] pour qu'on vous libère.D'un mouvement de hanche, vous renversez la table. Malheureusement, vous tombez lourdement sur l'épaule droite et entendez votre clavicule (cycling-link:"se briser.","Clac !") Un léger étourdissement vous fait perdre conscience quelques secondes. C'est avec une grande difficulté que vous parvenez à vous relever sur vos deux pieds. [[Vous levez les yeux |40]] et comprenez enfin d'où provient cette étrange lumière.Vous sombrez dans un état indolent qui s'approche d'une douce et rassurante folie. Un petit rire fatigué vous échappe, à défaut de s'échapper de cette prison. Votre vessie se vide dans les draps sans que vous n'en ayez quelque chose à faire. Votre ricanement s'intensifie. Une voix masculine vous parvient de l'autre côté de la porte mais vous n'y prêtez même plus attention.(if: $gender is "un homme")[
— Encore un qu'est devenu fou. Il n'aura pas tenu longtemps celui-là. Il va falloir en créer un nouveau. ](else:)[
— Encore une qu'est devenue folle. Elle n'aura pas tenu longtemps celle-là. Il va falloir en créer une nouvelle.]
Une second voix lui répond :
— Plutôt que l'envoyer au puits, on pourrait s'en servir pour faire le ménage et les corvées, c'est grand ici tout de même.
L'aventure se termine pour vous, mais une nouvelle vie en tant qu'esclave débute. Au moins, vous n'êtes pas mort... C'est bien la seule chose qu'il vous reste, [[la vie|Et si...]].
Le Professeur quitte votre chambre d'un pas triomphant. Audrey s'approche de vous avec une camisole de force. Vous secouez la tête, apeuré.
— Écoutez, que vous le vouliez ou non, vous êtes bloqué ici. Je vous conseille de coopérer ou le Professeur vous fera bien plus de mal qu'une claque.
Vous plaidez votre cause. Vous la suppliez. Une lueur de doute danse derrière ses yeux mais elle reste agacée par votre attitude.
— Si vous n'arrêtez pas de bouger, je vais demander à mon collègue de venir m'aider. Je peux vous assurer qu'il ne sera pas aussi complaisant que moi.
[[Vous continuez à vous débattre. |13]]
[[Vous lui promettez de collaborer. |31]](if: $gender is "un homme")[
L'homme semble presque déçu par votre manque de réactivité.
— Je vais devoir faire un rapport au Professeur, ça va prendre un peu de temps. La chambre est foutue, amène-le à celle d'en face.
Après le départ des deux hommes, vous vous retrouvez seul avec la jeune femme. Alors qu'elle allait nouer un torchon autour de vos poignets, elle interrompt son mouvement pour vous poser une question déconcertante :
— Croyez-vous en Dieu ?
]
(else:)[
L'homme semble presque déçu par votre manque de réactivité.
— Je vais devoir faire un rapport au Professeur, ça va prendre un peu de temps. La chambre est foutue, amène-la à celle d'en face.
Après le départ des deux hommes, vous vous retrouvez seule avec la jeune femme. Alors qu'elle allait nouer un torchon autour de vos poignets, elle interrompt son mouvement pour vous poser une question déconcertante :
— Croyez-vous en Dieu ?]
[[Vous répondez par l'affirmative. |19]]
[[Dieu ? Qui est-ce ? |36]]Vous prenez un peu de temps pour réfléchir à une solution, mais rien ne vous vient. Le désespoir s'empare peu à peu de vous. Lorsque vous tentez de vous souvenir de votre vie, un mal de crâne vous paralyse. Bientôt, les chuchotements s'arrêtent à l'extérieur. Vous n'avez plus le choix, soit vous agissez en [[mettant le feu |11]] à la paillasse avec la bougie, soit vous vous [[rendormez|3]] en espérant que tout cela soit un bien mauvais rêve...Une décoration très différente du souterrain vous fait face. Alors que le bas ressemble à la crypte d'un donjon médiéval, le sol de cet étage est entièrement carrelé de damiers blancs et noirs. Un parfum de javel envahit vos narines. Le couloir est encadré d'une ribambelle de portes blanches. La plus proche est entrouverte. Sans prendre le temps de réfléchir, vous entrez et claquez la porte derrière vous. Vous attendez, collé derrière elle, que les bruits s'éloignent. Enfin, [[vous vous retournez|40]].(if: $gender is "un homme")[
Vous vous réveillez perclu de douleurs. Vos paupières s'ouvrent mais une forte lumière vous oblige à les refermer brutalement. La pièce où vous êtes retenu est baignée d'une étrange lumière fluorescente verte. Oui, prisonnier, une nouvelle fois... Vous finissez par vous habituer à la luminosité et jetez un regard critique autour de vous. Vous êtes allongé sur une inconfortable plaque de métal surélevée. Une partie de votre corps est bandée et vous fait souffrir, certainement des brûlures. Cette fois-ci, ne sont plus des cordes qui vous retiennent mais une espèce de camisole de force. Vous tentez de tourner la tête sur le côté pour voir d'où provient cette lumière verte, mais votre nuque est bloquée. Le bruit d'une porte qui s'ouvre vous incite à faire semblant de dormir.
— Honoré, qu'en est-il de notre patient ? demande une voix d'homme.
— Nous n'avons pas eu besoin d'utiliser un sédatif, il s'est évanoui à cause de la fumée. Nous pensons que la bougie a basculé sur sa paillasse.
— Donc ce n'était pas intentionnel ?
— Non, il faudrait être extrêmement idiot ou suicidaire pour agir ainsi.
Vous sentez un long regard se poser sur vous. Votre main tressaille.
— Hum. Préparez un calibrage neuronal, je ne veux prendre aucun risque avec ce patient. Apportez la machine.
— A vos ordres, Professeur.
Sur cet étrange échange, les deux hommes sortent de la pièce. Vous rouvrez vos yeux. Vous ne savez pas si vous devez vous sentir vexé ou pas, cela n'a pas d'importance. Comment se sortir de cette situation inextricable ?
]
(else:)[
Vous vous réveillez perclue de douleurs. Vos paupières s'ouvrent mais une forte lumière vous oblige à les refermer brutalement. La pièce où vous êtes retenue est baignée d'une étrange lumière fluorescente verte. Oui, prisonnière, une nouvelle fois... Vous finissez par vous habituer à la luminosité et jetez un regard critique autour de vous. Vous êtes allongée sur une inconfortable plaque de métal surélevée. Une partie de votre corps est bandée et vous fait souffrir, certainement des brûlures. Cette fois-ci, ne sont plus des cordes qui vous retiennent mais une espèce de camisole de force. Vous tentez de tourner la tête sur le côté pour voir d'où provient cette lumière verte, mais votre nuque est bloquée. Le bruit d'une porte qui s'ouvre vous incite à faire semblant de dormir.
— Honoré, qu'en est-il de notre patiente ? demande une voix d'homme.
— Nous n'avons pas eu besoin d'utiliser un sédatif, elle s'est évanouie à cause de la fumée. Nous pensons que la bougie a basculé sur sa paillasse.
— Donc ce n'était pas intentionnel ?
— Non, il faudrait être extrêmement idiot ou suicidaire pour agir ainsi.
Vous sentez un long regard se poser sur vous. Votre main tressaille.
— Hum. Préparez un calibrage neuronal, je ne veux prendre aucun risque avec cette patiente. Apportez la machine.
— A vos ordres, Professeur.
Sur cet étrange échange, les deux hommes sortent de la pièce. Vous rouvrez les yeux. Vous ne savez pas si vous devez vous sentir vexée ou pas, cela n'a pas d'importance. Comment se sortir de cette situation inextricable ?]
Vous faites basculer [[la table chirurgicale|2]].
Vous prévoyez de [[négocier|57]] avec l'assistant quand il reviendra.Vous pestez vivement ! On ne vous la fait pas à vous, vous avez des droits ! (Certainement... votre mémoire est floue, mais tout de même.) Vous devez bien avoir de la famille, des gens qui s'inquiètent pour vous, bon Dieu ! A ces mots, le visage de la jeune femme blanchit. Elle agrippe une croix autour de son cou. Vos paroles semblent l'affecter. Ses yeux s'humidifient.
— Je... Vous ne comprenez pas... S'ils apprennent que je vous ai aidé... Ils vont me tuer.
[[Vous insistez|50]].
[[Vous la consolez|15]].(if: $gender is "un homme")[
Alors que vous vous jetez sur l'homme qui bloque la porte, celui-ci sort de son manteau un étrange bâtonnet. A son contact, une décharge électrique parcourt tout votre corps. La douleur est si intense et forte que vous vous écroulez immédiatement. A votre plus grande honte, votre vessie s'est vidée ; votre tenue en coton est souillée. L'homme se moque de vous.
— Ils se croient toujours tout permis ! Ah ah, pauvre petite chose ! Tu feras moins le malin après le reconditionnement. C'est pas ton dieu qui te sauvera.
La main de la jeune femme se lève comme en signe de protestation mais se rabaisse tout aussi vite.
— Tu n'avais pas besoin d'en arriver là, Honoré. Il est encore faible. Va plutôt nous trouver une nouvelle chambre de détention.
Le susnommé Honoré, qui porte décidément bien mal son nom, semble vexé mais obéit tout de même. Alors qu'il sort de la pièce, il vous donne un grand coup de pied dans les côtes. Vous accusez le coup sans un son. Audrey évite votre regard accusateur.
— Allez, il y a encore trop de fumée, c'est irrespirable ici, on va dans le Hall. Toi ! (Elle désigne son acolyte) Va préparer la salle à l'étage. Je m'occupe de surveiller et d'attacher notre... patient. Allez, dépêche-toi !
Il hésite avant d'acquiescer, mal à l'aise à l'idée, semble-t-il, de vous laisser seul avec elle. Il ne part qu'après l'avoir vue faire un nœud autour de vos poignets à l'aide d'un torchon. Le nœud n'est pas aussi bien réussi que le précédent, mais vous vous gardez bien de le faire remarquer. [[Vous quittez la pièce avec elle|35]].
]
(else:)[
Alors que vous vous jetez sur l'homme qui bloque la porte, celui-ci sort de son manteau un étrange bâtonnet. A son contact, une décharge électrique parcourt tout votre corps. La douleur est si intense et forte que vous vous écroulez immédiatement. A votre plus grande honte, votre vessie s'est vidée ; votre tenue en coton est souillée. L'homme se moque de vous.
— Ils se croient toujours tout permis ! Ah ah, pauvre petite chose ! Tu feras moins la maligne après le reconditionnement. C'est pas ton dieu qui te sauvera.
La main de la jeune femme se lève comme en signe de protestation mais se rabaisse tout aussi vite.
— Tu n'avais pas besoin d'en arriver là, Honoré. Elle est encore faible. Va plutôt nous trouver une nouvelle chambre.
Le susnommé Honoré, qui porte décidément bien mal son nom, semble vexé mais obéit tout de même. Alors qu'il sort de la pièce, il vous donne un grand coup de pied dans les côtes. Vous accusez le coup sans un son. Audrey évite votre regard accusateur.
— Allez, il y a encore trop de fumée, c'est irrespirable ici, on va dans le Hall. Toi ! (elle désigne son acolyte) Va préparer la salle à l'étage. Je m'occupe de surveiller et d'attacher notre... patiente. Allez, dépêche-toi !
Il hésite avant d'acquiescer, mal à l'aise à l'idée, semble-t-il, de vous laisser seule avec elle. Il ne part qu'après l'avoir vue faire un nœud autour de vos poignets à l'aide d'un torchon. Le nœud n'est pas aussi bien réussi que le précédent, mais vous vous gardez bien de le faire remarquer. [[Vous quittez la pièce avec elle|35]].]Vous courez à perdre haleine sur votre droite jusqu'à ce que le couloir décrive une large courbe vers la gauche. Les bruits de vos pas résonnent dans le large tunnel de pierre. Vous arrivez bientôt face au pied d'un escalier en colimaçon. Alors que vous vous apprêtez à l'emprunter, vous entendez des bruits de course. Pas de temps à perdre, vous vous engagez dans l'escalier et manquez de trébucher dans votre précipitation. Vous arrivez au premier palier.
[[Vous sortez à ce moment là|18]] ou [[vous montez encore un étage de plus|7]] pour plus de sûreté.Vous n'avez aucune idée de comment ouvrir ce passage. Vous tentez de passer vos doigts dans la faille, sans succès. Cependant, en amorçant ce geste, vous enfoncez légèrement une pierre qui déclenche un mécanisme. Vous appuyez plus franchement et une partie du mur finit par pivoter avec quelques difficultés. Il y fait aussi noir que dans un four, et le tunnel va vous obliger à vous plier en deux. Mais lorsque vous entendez le bruit d'une clef dans la serrure, vous n'hésitez pas davantage et plongez dans l'obscurité. Derrière vous, [[le mur se referme sur le cri de rage de votre geôlier|32]].Vous mettez l'idée à exécution et, grâce au poids de votre corps, décalez le lit vers la table de chevet. Le mouvement tire sur vos muscles mais cela fonctionne. Le bougeoir vacille puis bascule sur le lit et, par chance, la flamme ne s'éteint pas. Vous n'aviez toutefois pas prévu que les draps s'embrasent si rapidement.
Le feu se répand à toute allure sur le matelas et lèche votre peau. Une odeur de poil grillé et de paille brûlée agresse vos narines. Une fumée épaisse et âcre commence à emplir la petite chambre.
[[Vous hurlez à l'aide|52]].
[[Vous prenez le risque de vous brûler au 3° degré|25]] si cela peut abîmer les cordes.Elle vous fait un énorme sourire. Tout son corps se détend, elle semble tellement soulagée !
— Ah ! Je savais que vous aviez une âme ! Je me nomme Audrey, je vais vous aider. Je n'ai pas réussi à sauver les autres... je veux me servir de cette opportunité pour me racheter. [[Suivez-moi|35]].Elle a l'air triste puis s'énerve. Des larmes de frustration coulent le long de ses joues.
— Souffre dans ce cas ! Suppôt de Satan !
D'un mouvement brusque, elle vous jette dans la chambre en face de l'ancienne. Le cliquetis d'une clef dans la serrure vous sort de votre stupeur. Cette fois, vous n'êtes plus attaché mais aucune bougie n'éclaire la froide obscurité. Vous n'y voyez pas grand chose. Que faites-vous ?
[[Vous fouillez|49]] pour trouver un moyen de sortir.
[[Vous attendez|47]] de rencontrer ce « Professeur ».Devant votre refus, elle soupire et sort de la pièce. Vous tirez sur vos cordes, vous essayez de faire basculer le lit, rien n'y fait. Quelques minutes seulement plus tard, la voici de retour accompagnée d'un homme à la mine patibulaire.
— C'est lui qui te prose problème, Audrey ? Laisse-moi faire.
Il se penche vers vous et empoigne votre poignée gauche. Il l'enserre si fort que vous ne pouvez vous empêcher de gémir. Audrey évite votre regard, la camisole serrée contre sa poitrine. L'homme défait un des nœuds puis passe au second. Vous êtes incapable d'exercer le moindre mouvement tant la douleur vous paralyse le bras. A deux, ils vous passent la camisole et [[vous sortez|24]], enfin, de cette horrible chambre nue.Elle s'approche de vous et commence à passer vos bras dans les longues manches. Deux choix s'offrent à vous.
[[Vous l'attaquez|20]].
Vous honorez [[votre parole|53]].Vous avez beau vous démener dans tous le sens, les liens tiennent bons mais le lit se déplace légèrement. Vous avez bon espoir de le cogner contre la table de chevet pour faire basculer la bougie sur une des cordes. Avec un peu de chance, la flamme l'embrasera et vous pourrez vous en libérer.
[[Quelle excellente idée !|11]]
C'est bien trop risqué, il doit y avoir [[une autre solution...|6]]C'est à plein poumons que vous hurlez pour sortir d'ici. Les chuchotements stoppent nets. Lentement, la poignée de la porte s'abaisse. Votre cœur bat fort. Un savant fou va-t-il en surgir et éclater d'un rire diabolique ? Dans un grincement inquiétant, les gonds pivotent.
— Nous n'avons pas encore terminé, rendormez-vous, fait une voix féminine.
La porte se referme. Terminé ?! Comment ça, terminé ? La piste de l'expérimentation devient pour vous une évidence. Cet étrange goût dans votre bouche, et ce mal de crâne... Que s'est-il passé ? Le souvenir fugace d'une belle femme blonde dans une chaumière aux volets rouge traverse votre esprit. Vous n'avez rien à faire ici.
Deux choix s'offrent à vous :
Tenter pour de bon de [[vous libérer|23]] de vos liens.
[[Attendre patiemment|44]], c'est certainement un malentendu...(if: $gender is "un homme")[
Une vision de cauchemar s'offre à vous. Dans la salle se tient une immense cuve dans laquelle baigne un homme nu. Immergé dans un liquide vert fluorescent, ses yeux sont fermés. Une intraveineuse posée dans le creux de son coude le relie au haut de la cuve et se perd dans un amas de tuyaux. Poussé par une curiosité morbide, vous vous en approchez doucement. Vous touchez le verre et, sans doute réveillé par les vibrations, l'homme ouvre les yeux. A votre vue, ils s'écarquillent. Les vôtres les imitent car la personne en face de vous est votre portrait craché. Même sans miroir, vous en êtes certain. Il commence à gesticuler mais a l'air à bout de force. Rangée contre un mur, une table chirurgicale en acier témoigne d'un triste passif. Que faites-vous ?
]
(else:)[
Une vision de cauchemar s'offre à vous. Dans la salle se tient une immense cuve dans laquelle baigne une femme nue. Immergée dans un liquide vert fluorescent, ses yeux sont fermés. Une intraveineuse posée dans le creux de son coude le relie au haut de la cuve et se perd dans un amas de tuyaux. Poussé par une curiosité morbide, vous vous en approchez doucement. Vous touchez le verre et, sans doute réveillée par les vibrations, la femme ouvre les yeux. A votre vue, ils s'écarquillent. Les vôtres les imitent car la personne en face de vous est votre portrait craché. Même sans miroir, vous en êtes certain. Elle commence à gesticuler mais a l'air à bout de force. Rangée contre un mur, une table chirurgicale en acier témoigne d'un triste passif. Que faites-vous ?
]
[[Vous fuyez.|27]]
Il faut [[réduire en cendres|43]] cette installation démoniaque !
[[Vous aidez|33]] ce pauvre cobaye.Audrey finit par partir. Le temps passe et vous paraît interminable. L'assistant du Professeur revient, poussant devant lui une grosse machine en bois sur un plateau à roulette. Vous apercevez des boutons dorés et des cadrans. Il branche la machine à l'électricité avant de poser des électrodes sur vos tempes. Vous vous débattez et il vous gifle si fort que vous cela vous assomme presque. Il insère dans votre bouche un sorte de protège-dent. Vous tentez de négocier, de supplier, en vain.
Alors que de la bave coule le long de votre menton, il vous lance un regard de profond mépris, un discret sourire au coin des lèvres. Vous ne savez pas ce qui se prépare mais tous vos sens se décuplent. Si seulement une personne venait à votre secours ! N'importe qui !
— Dommage que le Professeur n'assiste pas à ce spectacle... Il aurait tant aimé.
[[Vous entendez un clic|51]].(if: $gender is "un homme")[
Vous ne démordez pas de votre idée. Il ne manquerait plus qu'elle chiale celle-là, alors que c'est vous qui êtes prisonnier ! C'est quoi ces conneries ?! Cette dernière pensée vous échappe à voix haute. Le visage de la femme se fige en une grimace haineuse.
— Je n'arrive pas à croire que j'étais prête à aider un monstre dénaturé tel que toi seulement à cause de ta ressemblance avec... !
Un sanglot l'interrompt. Des bruits dans le couloir annoncent le retour du Professeur.
— Tu as intérêt à te laisser faire, sinon tu finiras dans le puits. Comme tous les autres.
Vous déglutissez. Ses paroles ne sont pas à prendre à la légère, et vous le savez. Au moment où la porte s'ouvre, elle sort de la pièce sans même un dernier regard. L'homme en blouse blanche vous sourit de toutes ses dents. Il tient une énorme seringue à la main.
— Bien. [[Montre-moi ce poignet|34]].
]
(else:)[
Vous ne démordez pas de votre idée. Il ne manquerait plus qu'elle chiale celle-là, alors que c'est vous qui êtes prisonnière ! C'est quoi ces conneries ?! Cette dernière pensée vous échappe à voix haute. Le visage de la femme se fige en une grimace haineuse.
— Je n'arrive pas à croire que j'étais prête à aider une catin dénaturée telle que toi seulement à cause ma foi !
Un sanglot l'interrompt. Des bruits dans le couloir annoncent le retour du Professeur.
— Tu as intérêt à te laisser faire, sinon tu finiras dans le puits. Comme toutes les autres.
Vous déglutissez. Ses paroles ne sont pas à prendre à la légère, et vous le savez. Au moment où la porte s'ouvre, elle sort de la pièce sans même un dernier regard. L'homme en blouse blanche vous sourit de toutes ses dents. Il tient une énorme seringue à la main.
— Bien. [[Montre-moi ce poignet|34]].
]
Pour elle, vous êtes prêt à faire semblant de coopérer. Elle affiche une expression étonnée. Bien entendu, vous vous fichez d'elle mais vous avez besoin d'une alliée... et vous espérez que ce mensonge paiera. La porte s'ouvre à nouveau. Le Professeur est là, une seringue à la main.
— Bien. [[Où en étions-nous|34]] ?La porte s'ouvre à la volée seulement quelques secondes après votre cri. Un homme et une femme s'exclament en voyant les flammes :
— Va chercher un seau d'eau ! Vite ! Il ne faut surtout pas que le feu s'étende !
L'homme disparaît de votre champ de vision. Son acolyte observe la scène, immobilisé par l'incertitude. La chaleur, jusqu'ici gênante, devient vite insupportable. Alors que vous alliez l'invectiver pour qu'elle agisse, son regard s'éclaircit et elle se précipite vers vous. D'un geste sûr, elle défait les nœuds qui vous liaient au montant du lit. La fumée s'infiltre peu à peu dans vos poumons mais vous êtes enfin libre. Que faites-vous ?
Vous en profitez pour la repousser et [[fuir|20]].
Vous la remerciez et tentez d'[[éteindre les flammes|28]] à ses côtés.Le feu s'étend à toute vitesse. Votre matelas est bourré de paille et l'épaisse fumée qui s'en dégage vous brûle les poumons. Les cordes du montant finissent par lâcher mais, à ce moment précis, [[vous sombrez dans l'inconscience|9]], apercevant vaguement la forme d'une silhouette floue se pencher sur vous.Audrey vous fait parcourir un souterrain en pierre, puis vous fait monter un escalier. Elle vous arrête soudainement.
— Échappe-toi d'ici ! Tu n'as pas idée de ce qui t'attend... tu mérites d'être libre. Je vais dire que tu m'as bousculée dans les escaliers. Ils débouchent dans le grand Hall, tu n'as qu'à passer par les grandes portes et traverser le parc jusqu'à la forêt. A cette heure-ci il n'y a encore personne, nous ne sommes pas beaucoup.
Alors que vous vous apprêtez à défaire le nœud et grimper les marches, elle vous retient par le bras.
(if: $gender is "un homme")[— Tu n'es pas seul, il y a une autre personne comme toi. Si tu montes au premier, tu trouveras une pièce verte. Tu ne peux pas la manquer. Aide-le !
Vous l'écoutez et prenez le risque de [[sauver un inconnu.|40]]
Vous la remerciez mais filez vers [[la sortie|46]] seul.](else:)[— Tu n'es pas seule, il y a une autre personne comme toi. Si tu montes au premier, tu trouveras une pièce verte. Tu ne peux pas la manquer. Aide-la !
Vous l'écoutez et prenez le risque de [[sauver une inconnue.|40]]
Vous la remerciez mais filez vers [[la sortie|46]] seule.]La lumière des torches vous éblouit. Vous êtes dans un couloir vraisemblablement souterrain, constitué de pierres et assez bas de plafond. On vous amène vers la droite puis on vous fait monter un escalier en colimaçon. Vous arrivez dans un grand hall, richement décoré. Visiblement, vous étiez gardé au sous-sol. Vos yeux sont attirés vers deux énormes portes derrière lesquelles vous suspectez que la liberté vous attende. Vos deux geôliers vous forcent à monter un étage de plus. Ils vous font entrer dans une pièce carrelée dont les fenêtres sont masquées par d'épais rideaux de velours noirs. Pourtant, vous y voyez très bien. Une cuve remplie d'un liquide vert illumine la pièce. (if: $gender is "un homme")[Un homme nu est recroquevillé l'intérieur.](else:)[Une femme nue est recroquevillée à l'intérieur.] On vous allonge sur une table en métal. Vous frissonnez à la fois de froid et de terreur.
— Je vais chercher la machine, je reviens. Audrey, s'il y a le moindre problème, appelle-moi.
Le grand gaillard s'en va. Vous êtes seul avec Audrey. Que faites-vous ?
Vous tentez [[une diversion|45]].
[[Vous attendez|22]] de voir ce qu'il va se passer.Un immense Hall se dévoile. Des armures de chevaliers sont postées contre les murs et côtoient d'étranges machines clignotantes. Le manoir n'a pas l'air bien entretenu. Des carreaux au sol sont cassés et certaines fenêtres laissent les hurlements du vent s'engouffrer dans la bâtisse. Deux grandes portes en bois et fer forgé attirent votre attention. Vous détournez le regard bien vite lorsqu'un homme doté d'une élégante moustache, très professionnel dans sa blouse blanche, s'approche de vous à grand pas, les mains dans les poches. Il vous offre un grand sourire.
— $player_name ! (if: $gender is "un homme")[Aaaaah mon cher ami](else:)[Aaaaah ma chère amie], c'est un malentendu, voyons. Je vais tout t'expliquer.
[[Vous l'écoutez|42]].
[[Vous l’agressez|39]] sans plus de cérémonie.L'énorme aiguille de la seringue perce votre peau et s'enfonce dans la veine de votre poignet. La sensation est loin d'être plaisante et éveille chez vous une angoisse sourde. Étonnamment, elle est vide et se remplie petit à petit de votre sang. Tout votre corps se fige. Ce n'est pas un remède ! Il vous ponctionne ! Trop tard, le mal est fait. Le médecin lâche un petit rire.(if: $gender is "un homme")[— Quel brave patient, c'est bien, tu t'es laissé faire. Parfait.]
(else:)[— Quelle brave fifille, c'est bien, tu t'es laissée faire. Parfait.]
Sur ces paroles, il repart et sort de la chambre. Il semblerait que vous vous soyez fait avoir. Votre esprit est encore plus embrouillé. Quelle est la part de vérité dans ce que ce sinistre personnage vous a dit ?
Il est vraiment [[temps de s'échapper|6]] de ce lieu sordide.
[[Vous n'apercevez aucune issue.|3]]Vous avancez avec difficulté dans un étroit passage, absolument glacial. Sous vos paumes, les pierres mousseuses entaillent parfois votre peau. Une terrible odeur imprègne l'air vicié. Bientôt, vous débouchez sur une espèce de fosse commune où s'entreposent des dizaines de corps. Éclairés par la lueur lunaire, vous connaissez leurs visages. Ils sont tous identiques au vôtre. Figés dans des expressions d'absolue terreur, des mouvements entre les corps vous font pousser un cri. Une vague de dizaines de rats affluent sur vous. La folie s'empare de votre esprit et vous consume. Vous n'auriez jamais dû pénétrer [[ce puits...|Et si...]]Vous faites tout ce qui est en votre pouvoir pour ne pas vous faire piquer. Le médecin fronce des sourcils et applique une forte pression sur votre bras. La seringue approche de votre veine mais se casse lors d'un mouvement brusque.
— Tu vas arrêter de bouger, oui ! s'écrie-t-il, colérique. Je dois en chercher une autre maintenant !
Il lève sa main comme pour vous frapper avant de la faire retomber et de serrer le poing. Il suit votre regard et s'empresse de cacher sa main dans la poche de sa longue blouse.
Vous en profitez pour [[le pousser à bout|41]].
[[Vous coopérez|21]] en espérant qu'il en finisse rapidement.Avec une vivacité dont vous ne vous seriez pas cru capable, vous agrippez ses cheveux et l'envoyez valser contre le mur. Son crâne émet un craquement terrible au moment du choc et elle s'effondre au sol comme une marionnette sans fil. Vous ne vous en préoccupez guère car vous atteignez déjà la sortie. La liberté est à vous !
Le seuil franchit, vous déboulez dans un couloir de pierres froides et humides. Bas de plafond, des ombres dansent sur les murs à la lueur de torches placées à intervalles réguliers. Une autre porte close vous fait face. Des bruits de courses sur votre gauche vous parviennent. Il vous faut prendre une décision, et vite !
Vous vous enfuyez [[par la droite|14]].
Vous tentez d'[[ouvrir la porte|38]].(if: $gender is "un homme")[
Vous avez à peine eu le temps de vous cacher sous le lit, que la porte s'ouvre à la volée et s'éclate conte le mur opposé. Vous sentez une main agripper avec force votre cheville gauche et vous tirer en arrière. Un homme vous sort de là avec force. Il vous secoue en l'air comme un prunier.
— T'as fait quoi à Audrey ?!
Sa voix est la même que celle de l'homme qui devait chercher les seaux. Il vous plaque contre le mur, tout l'oxygène est expulsé de vos poumons. Vous toussez.
— Tu n'es pas indispensable, le Professeur me pardonnera.
Une pluie de coups s'abat sur vous. Vous ne pouvez rien faire pour vous défendre. Un coup de poing plus fort que les autres vous assomme et met fin à ce calvaire. Vous ne vous réveillerez [[plus jamais|Et si...]].
]
(else:)[
Vous avez à peine eu le temps de vous cacher sous le lit, que la porte s'ouvre à la volée et s'éclate conte le mur opposé. Vous sentez une main agripper avec force votre cheville gauche et vous tirer en arrière. Un homme vous sort de là avec force. Il vous secoue en l'air comme un prunier.
— T'as fait quoi à Audrey ?!
Sa voix est la même que celle de l'homme qui devait chercher les seaux. Il vous plaque contre le mur, tout l'oxygène est expulsé de vos poumons. Vous toussez.
Alors qu'il commence à défaire sa ceinture, une peur indicible s'empare de vous. Vous vous débattez avec l'énergie du désespoir avant de lui cracher au visage. Ce geste achève de le mettre dans une colère noire.
— Tu es bien comme les autres... pas indispensable. Le Professeur me pardonnera.
Une pluie de coups s'abat sur vous... vous ne pouvez rien faire pour vous défendre. Enfin, un coup de poing plus fort que les autres vous assomme et met fin à ce calvaire. Vous ne vous réveillerez [[plus jamais|Et si...]].]Ces scientifiques fous vous ont cloné ! Quelle abomination de la nature... Quel répugnant ersatz d'être humain... Un haut-le-cœur vous prend mais seule de la bile se répand au sol. Tout en vous essuyant le menton, vous réfléchissez à un moyen de vous enfuir d'ici. Deux choix s'offrent à vous :
Sortir de la pièce et [[trouver le Hall|18]] ou [[casser un carreau|37]] pour sauter de l'étage.— Pas très doué pour un docteur. Vous devriez demander à une assistante qui fera mieux le travail que vous.
A ces mots, le visage du médecin, déjà congestionné, vire au rouge. Sa main droite sort de sa poche à la vitesse de l'éclair et vous porte un puissant revers. Votre tête part en arrière et vos muscles se froissent à cause de l'inconfortable position dans laquelle vous êtes. Le goût du sang emplit votre bouche. Vous grognez.
— Un peu de respect pour la personne qui t'as...
— Professeur !
Interrompu dans sa diatribe, le Professeur reprend sa contenance. Ses épaules se relèvent, il réajuste sa blouse blanche.
— Quoi Audrey ?
— N'abîmez pas le visage du patient, nous en avons besoin, fait une voix féminine.
— J'ai changé d'avis pour celui-là. Il part au reconditionnement.
Un silence suit la déclaration.
— Bien. Je l'y amène.
Le mot [[reconditionnement|4]] ne vous dit rien qui aille même si vous ne le comprenez pas. C'est plutôt l'infime trémolo dans la voix de cette Audrey qui vous inquiète.— Tout va bien Professeur ? s'enquiert une voix de femme depuis la porte.
— Parfaitement bien, mademoiselle Audrey. Veuillez surveiller notre patient je vous prie. Je reviens tout de suite.
L'homme quitte la pièce d'un pas mesuré. Sa large ombre le suit comme la peste. Vous discernez mal la dénommée Audrey. Vous lui demandez ce que vous faites là.
— Vous devriez coopérer. C'est tout ce que je peux vous dire.
Si vous croyez à [[la version de la gueule de bois|29]].
Si vous pensez que c'est [[un complot|10]].— Je m'appelle $player_name ?
Dans un sens, vous êtes soulagé. Le nom résonne en vous et vous le murmurez du bout de vos lèvres craquelées. $player_name...
— Ah tu as perdu la mémoire ! Quelle tristesse... Suis-moi, veux-tu. Je sais comment remédier à cela.
Il vous ramène à l'escalier et ensemble vous montez à l'étage supérieur. Arrivés en haut, l'homme que vous aviez déjà aperçu vous attend, les bras croisés et l'air menaçant. Un couteau de chasse est accroché à sa ceinture.
— Il suffit Honoré, cessez cette attitude. $player_name est notre(if: $gender is "un homme")[invité](else:)[invitée] après tout.
Vous observez une expression de profonde confusion traverser son regard bovin, rapidement remplacée par de la satisfaction lorsque le Professeur lui demande de quérir une « machine ».
— Entre, entre donc. Ne fais pas attention à... la chose. C'est un cadavre prêté par l'Institut.
La pièce qui vous accueille est baignée d'une lumière verte projetée par une immense cuve. A l'intérieur, (if: $gender is "un homme")[un homme entièrement nu flotte. Il vous tourne le dos et lorsque vous vous en approchez, le Professeur s'empare de votre coude et vous indique de vous asseoir sur une table en métal.](else:)[une femme entièrement nue flotte. Elle vous tourne le dos et lorsque vous vous en approchez, le Professeur s'empare de votre coude et vous indique de vous asseoir sur une table en métal.]
— Honoré va revenir dans deux minutes avec une machine exceptionnelle.
Il écarte ses bras de manière dramatique.
— Elle va te permettre de recouvrer la mémoire en un rien de temps.
Et en effet, comme prévu, moins de deux minutes plus tard son assistant à la mine peu sympathique est de retour, poussant devant lui un petit chariot surmonté d'un d'un gros cube en bois. Des interrupteurs dorés et des cadrans . Il fixe des sortes de patchs sur vos tempes et [[abaisse un levier|30]].D'un bond, vous vous jetez sur lui. Il a l'air très surpris et esquisse un mouvement en arrière sans chercher à se défendre. Vous lui assénez un direct sur la pommette suivit d'un coup de genoux entre les jambes. Il s'effondre au sol en grognant et vous voyez dépasser de sa poche une énorme seringue. Alors que vous vous apprêtiez à la ramasser, des bruits de voix affolées résonnent dans le Hall. Que faites-vous ?
Vous explorez [[l'étage supérieur|7]].
Vous quittez en vitesse [[cet endroit maudit|56]].La poignée s'abaisse sans résistance et vous entrez dans une pièce identique à la chambre qui vous retenez prisonnier : un lit, une table de chevet et une psyché, mais pas de bougie et toujours aucune fenêtre.
Vous avez perdu du temps mais il n'y a rien à faire ici. [[Vous ressortez|14]].
Vous vous glissez [[sous le lit simple|26]].Vous vous excusez sincèrement pour le grabuge que vous avez provoqué. Une lueur de culpabilité traverse son regard.
— Je... commence-t-elle. Surtout, n'allez pas dans la chambre en face. Jamais.
Sur ces paroles énigmatiques, [[le Professeur revient à ce moment-là|34]].(dialog: "Toutes les lumières s'éteignent.", "Quelqu'un a coupé l'électricité.")
(if: $gender is "un homme")[
— Nom de dieu, putain de sa ...
Honoré pousse des jurons à faire pâlir le diable. La lueur verte du liquide de la cuve se reflète sur la lame de son couteau de chasse.
— Il faut que je descende. T'as intérêt à être ici à mon retour, ou je te retrouverais, tu peux compter là-dessus.
Sur ces charmantes menaces, il sort en trombe de la pièce en criant le nom du Professeur. Le contre-coup de ce qui a failli arriver fait trembler votre corps. Une main se pose sur votre tête ! Vous vous débattez.
— Chuuuut, c'est moi, Audrey.
Tendrement, elle retire les électrodes de vos tempes.
— Je dois partir, sinon ils vont me tuer. Il vous faut fuir. Mais avant cela... Cet homme est... Regardez-le !
Votre tête se tourne vers la cuve. Ses yeux sont ouverts. Ils vous fixent. Vous avez l'impression de regarder dans un miroir. C'est votre copie crachée.
— Libérez-le, s'il vous plaît.
Sans autres explications, elle s'en va précipitamment.
]
(else:)[
— Nom de dieu, putain de sa ...
Honoré pousse des jurons à faire pâlir le diable. La lueur verte du liquide de la cuve se reflète sur la lame de son couteau de chasse.
— Il faut que je descende. T'as intérêt à être ici à mon retour, ou je te retrouverais, tu peux compter là-dessus.
Sur ces charmantes menaces, il sort en trombe de la pièce en criant le nom du Professeur. Le contre-coup de ce qui a failli arriver fait trembler votre corps. Une main se pose sur votre tête ! Vous vous débattez.
— Chuuuut, c'est moi, Audrey.
Tendrement, elle retire les électrodes de vos tempes.
— Je dois partir, sinon ils vont me tuer. Il vous faut fuir. Mais avant cela... Cette femme est... Regardez-la !
Votre tête se tourne vers la cuve. Ses yeux sont ouverts. Ils vous fixent. Vous avez l'impression de regarder dans un miroir. C'est votre copie crachée.
— Libérez-la, s'il vous plaît.
Sans autres explications, elle s'en va précipitamment.
]
[[Vous accédez à sa requête|33]].
[[Vous fuyez|27]] sans remords.Vous toussotez et humectez bruyamment vos lèvres.
— Je suis mort de soif...
Audrey a l'air agacé mais, sans protester, sort chercher un verre d'eau et oublie de fermer la porte à clef. C'est presque trop beau pour être vrai, vous ne pouvez pas louper cette occasion. Vous savez que vous avez très peu de temps pour agir. En gesticulant, vous vous apercevez que la camisole est mal attachée à l'arrière. Étonnamment, vous la faites glisser au sol avec facilité. Audrey aurait-elle... ?
Vous en profitez pour observer la pauvre âme flottante dans cette cuve. Est-elle morte ?
Alors que vous posez votre main sur le verre, ses yeux s'ouvrent. C'est vous !
Pas le temps de réfléchir, [[vous fuyez|27]].
C'est un piège, vous mettez [[le feu|43]] à cette installation démoniaque.
Vous aidez ce pauvre [[cobaye|33]].Les larges carreaux des baies vitrées cachées derrière les rideaux sont faciles à briser. Vous enjambez la porte-fenêtre et sautez sur un toit-terrasse, en demi-étage. Des chiens de garde patrouillent l'extérieur de la résidence mais vous ne réperez aucun gros bras.
Avec l'énergie du désespoir, vous partez en courant vers [[le petit bois|59]] au loin, ou bien vous vous glissez entre les ombres et marchez naturellement à travers [[le parc|58]].Elle paraît extrêmement surprise par votre remerciement. Une expression fugace de culpabilité traverse son regard le temps d'un battement de cil avant qu'une froide résolution ne la remplace. Ensemble, vous tirez le matelas au sol ainsi que les draps et les piétinez avec l'énergie du désespoir. Alors qu'une toux vous plie en deux, l'homme entre à nouveau dans la pièce avec deux seaux d'eau, suivit par une troisième personne elle-aussi munie d'un seau. Visant le départ de feu, ils arrivent à l'éteindre rapidement. Le premier homme soupire de soulagement. Alors que vous esquissez un pas vers la sortie, la nouvelle personne bloque le passage.
— Pourquoi est-il en liberté ? Nous n'avons pas terminé. Le Professeur veut le voir.
Vous tentez de [[forcer le passage|12]].
Le Professeur ? [[Votre curiosité est piquée.|5]]La douleur est foudroyante. Brève. Horrible. Irréelle. Des spasmes agitent vos membres. Vos oreilles sifflent. Puis, tout devient sans importance. On vous enlève les instruments et on vous relève. Vos jambes marchent de manière mécanique. [[Votre reflet dans la cuve pleure sans verser de larmes.|Et si...]](if: $gender is "un homme")[
Vous empoignez la table en métal et la projetez de toutes vos forces contre la cuve. Le verre se brise en milliers d'éclats et des litres de cet étrange liquide se déversent sur vos pieds nus. L'homme n'est à présent retenu que par d'énormes tuyaux qui sortent de sa gorge et de ses poignets. Vous remettez la table sur ses pieds, positionnée sous le pauvre gus. Il agite faiblement ses mains vers sa gorge. Délicatement, vous retirez un à un les tubes et perfusions de son corps meurtris. Ses lèvres tentent de former des mots, sans succès. Vous le rassurez :
— Je vais te sortir de là.
Vous l'allongez sur la table et écartez grand les rideaux. Vous ouvrez sans problème une énorme porte-fenêtre. L'air froid d'une nuit d'hiver vous frappe de plein fouet. Vous esquissez un grand sourire. C'est l'odeur de la liberté. Un balcon donne sur un toit-terrasse d'où il sera facile de sauter. Un grand parc jouxte une forêt, votre objectif. Alors que vous retournez vers votre copie, vous voyez qu'il commence à reprendre des couleurs et se tient sur ses deux jambes. Ensemble vous vous sauvez de [[cet abominable repaire|48]].
]
(else:)[
Vous empoignez la table en métal et la projetez de toutes vos forces contre la cuve. Le verre se brise en milliers d'éclats et des litres de cet étrange liquide se déversent sur vos pieds nus. La femme n'est à présent retenue que par d'énormes tuyaux qui sortent de sa gorge et de ses poignets. Vous remettez la table sur ses pieds, positionnée sous la pauvre dame. Elle agite faiblement ses mains vers sa gorge. Délicatement, vous retirez un à un les tubes et perfusions de son corps meurtris. Ses lèvres tentent de former des mots, sans succès. Vous la rassurez :
— Je vais te sortir de là.
Vous l'allongez sur la table et écartez grand les rideaux. Vous ouvrez sans problème une énorme porte-fenêtre. L'air froid d'une nuit d'hiver vous frappe de plein fouet. Vous esquissez un grand sourire. C'est l'odeur de la liberté. Un balcon donne sur un toit-terrasse d'où il sera facile de sauter. Un grand parc jouxte une forêt, votre objectif. Alors que vous retournez vers votre copie, vous voyez qu'elle commence à reprendre des couleurs et se tient sur ses deux jambes. Ensemble vous vous sauvez de [[cet abominable repaire|48]].
](if: $gender is "un homme")[
Bien que votre corps soit au supplice et que vous soyez mort de peur, vous patientez. Les minutes défilent mais vous n'avez vraiment aucune idée du temps qui passe ; aucune fenêtre ne donne sur la chambre et il n'y a pas de pendule. Vous entendez à nouveau un loup hurler à la lune, il fait donc toujours nuit. Enfin, au prix d'une longue attente, la porte s'ouvre à nouveau. Une personne rentre. Votre bouche est pâteuse, vous déglutissez avec difficulté. Vous discernez mal son visage dans la pénombre, mais les habits qu'il porte sont formels.
— Comment te sens-tu mon garçon ? demande le médecin.
Vous lui répondez que vous vous sentez mal, et que vous ne comprenez pas ce qui se passe.
— C'est normal, c'est une gueule de bois. Tu as débarqué en début de soirée, sous l'emprise d'une quelconque liqueur, et tu as abîmé du matériel scientifique. Nous avons dû t'attacher par mesure de sécurité. (Il vous sourit.) Tu sens encore l'alcool.
Vous reniflez et effectivement, vous sentez une légère fragrance, mais vous ne sauriez pas nommer son origine. Vous comprenez mieux la situation et cela vous rassure. Vous demandez donc à être détaché.
— Pas encore, tu as été très menaçant, tu comprends ? Tiens, je t'ai apporté un remède. Ne bouge pas.
Le médecin approche une seringue de votre bras.
]
(else:)[
Bien que votre corps soit au supplice et que vous soyez morte de peur, vous patientez. Les minutes défilent mais vous n'avez vraiment aucune idée du temps qui passe ; aucune fenêtre ne donne sur la chambre et il n'y a pas de pendule. Vous entendez à nouveau un loup hurler à la lune, il fait donc toujours nuit. Enfin, au prix d'une longue attente, la porte s'ouvre à nouveau. Une personne rentre. Votre bouche est pâteuse, vous déglutissez avec difficulté. Vous discernez mal son visage dans la pénombre, mais les habits qu'il porte sont formels.
— Comment te sens-tu ma fille ? demande le médecin.
Vous lui répondez que vous vous sentez mal, et que vous ne comprenez pas ce qui se passe.
— C'est normal, c'est une gueule de bois. Tu as débarqué en début de soirée, sous l'emprise d'une quelconque liqueur, et tu as abîmé du matériel scientifique. Nous avons dû t'attacher par mesure de sécurité. (Il vous sourit.) Tu sens encore l'alcool. Ce n'est pas un comportement très responsable pour une jeune femme, n'est-ce pas ?
Vous reniflez et effectivement, vous sentez une légère fragrance, mais vous ne sauriez pas nommer son origine. Vous comprenez mieux la situation et cela vous rassure, bien que l'homme commence à devenir antipathique. Vous demandez donc à être détachée.
— Pas de suite, tu es encore trop faible. Tiens, je t'ai apporté un remède. Ne bouge pas.
Le médecin approche une seringue de votre bras.
]
[[Vous le laissez faire.|34]]
[[Vous vous débattez.|17]]Comme promis, vous vous laissez faire. Elle referme la camisole à l'arrière et, quelques minutes plus tard, un géant à la mince froncée vous rejoint dans la chambre. L’atmosphère est aussi aiguisée que la lame d'un rasoir. Ensemble, ils vous escortent enfin [[hors de ce trou à rats|24]].(if: $gender is "un homme")[
Votre double et vous couraient à perdre haleine dans la forêt jouxtant le manoir. Vous avez réussi à échapper à vos poursuivants mais encore faut-il atteindre le village... et trouver une explication à ce jumelage diabolique. Alors que vous reprenez votre souffle, vous vous rendez compte que vous êtes nus tous les deux.
— Je connais une cabane de bûcheron dans le coin, nous pourrons nous habiller, vous dit-il.
Le son de sa voix, si pareil à la vôtre, vous perturbe. Vous acquiescez et vous le suivez jusqu'à la-dite cabane, qui se tient effectivement dans un coin plus reculé du bois. Vous trouvez des vêtements trop grands pour vous mais cela vous fait sentir humain à nouveau. Vous reprenez le chemin et arrivez près d'un petit village, à flanc de colline.
— Merci... de m'avoir sauvé. Il va me falloir quelques semaines pour m'en remettre, c'était un véritable enfer.
Vous lui demandez des explications. Alors qu'il vous raconte son histoire, l'aube se lève et le chant des oiseaux envahit l'espace. Votre cœur s'emplit d'une grande tristesse.
— … je suis le Premier, conclut-il. Je suis désolé mais tu ne peux pas me suivre, les villageois vont paniquer. Il faut que tu trouves ta propre voie. Je vais m'occuper du Professeur en temps et en heure. Que Dieu te garde.
De loin, vous l'observez entrer dans une chaumière aux volets rouges. Une très belle femme le prend dans ses bras et le tire à l'intérieur. Une colonne de fumée s'échappe de la cheminée. Vous grelottez de froid. Vous êtes seul mais [[la vie|Et si...]] vous attend.
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(else:)[
Votre double et vous couraient à perdre haleine dans la forêt jouxtant le manoir. Vous avez réussi à échapper à vos poursuivants mais encore faut-il atteindre le village... et trouver une explication à ce jumelage diabolique. Alors que vous reprenez votre souffle, vous vous rendez compte que vous êtes nues toutes les deux.
— Je connais une cabane de bûcheron dans le coin, nous pourrons nous habiller, vous dit-elle.
Le son de sa voix, si pareil à la vôtre, vous perturbe. Vous acquiescez et vous la suivez jusqu'à la-dite cabane, qui se tient effectivement dans un coin plus reculé du bois. Vous trouvez des vêtements trop grands pour vous mais cela vous fait sentir humaine à nouveau. Vous reprenez le chemin et arrivez près d'un petit village, à flanc de colline.
— Merci... de m'avoir sauvée. Il va me falloir quelques semaines pour m'en remettre, c'était un véritable enfer.
Vous lui demandez des explications. Alors qu'elle vous raconte son histoire, l'aube se lève et le chant des oiseaux envahit l'espace. Votre cœur s'emplit d'une grande tristesse.
— … je suis la Première, conclut-elle. Je suis désolée mais tu ne peux pas me suivre, les villageois vont paniquer. Il faut que tu trouves ta propre voie. Je vais m'occuper du Professeur en temps et en heure. Que Dieu te garde.
De loin, vous l'observez entrer dans une chaumière aux volets rouges. Une très belle femme la prend dans ses bras et la tire à l'intérieur. Une colonne de fumée s'échappe de la cheminée. Vous grelottez de froid. Vous êtes seule mais [[la vie|Et si...]] vous attend.]Les indications de la jeune femme se sont révélées exactes. Le manoir est désert, et l'air du matin à l'extérieur est si pur que vous le respirez à plein poumon comme un nouveau-né sorti du ventre de sa mère. Un puits à votre droite vous rappelle à quel point vous avez soif. Toutefois, [[des aboiements au loin|58]] vous font presser le pas.Rien sous le lit. Pas de placard. Que des murs de pierre nus. Vous vérifiez le loquet de la porte grâce à la lumière qui filtre au travers du trou de la serrure, c'est une grosse pièce en fer forgé bien robuste. Vous tentez de relever les gonds, mais rien n'y fait. A force de tourner en rond comme un rat dans une cage, vous pensez à un possible passage secret au sol. Vous inspectez minutieusement les pierres mais vous ne distinguez rien. En désespoir de cause vous les tapotez, toujours rien. Alors que, épuisé par cette longue nuit, vous vous appuyez contre le mur et fermez les yeux, ceux-ci s'habituent enfin à l'obscurité. En les rouvrant, ils captent un étrange point de lumière, entre deux aspérités. Situé à hauteur d'enfant, sur le mur de gauche, il vous intrigue au plus haut point. A ce moment, vous entendez quelqu'un arriver dans le couloir.
Vous tentez d'ouvrir [[le passage secret|16]].
Vous faites semblant de dormir [[dans le lit|47]].Les gonds de la porte crissent.
— Bouge ton cul ! C'est l'heure !
Une main vient brusquement se poser sur votre épaule. Vous sursautez. Le contact glacé d'une lame de couteau contre votre pomme d’Adam est la seule chose qui vous retient de répliquer.
— Laisse-toi faire, sinon je te tue.
Il vous enfile une camisole de force blanche. Vos bras sont attachés derrière votre dos et la panique s'installe dans votre ventre.
— Suis-moi, et ne t'avise surtout pas de me faire de nouvelles surprises.
Il vous fait brutalement sortir de la chambre. Dans le couloir, il tourne à gauche puis vous fait monter deux étages. Il vous pousse dans une salle noyée sous l'étrange lumière verte d'une cuve centrale où flotte un homme en position fœtale. Le gorille vous allonge sur une table chirurgicale.
— Tu vas m'attendre bien sagement ici. Je reviens vite.
Vous l'attendez [[bien sagement|22]].
Vous n'avez [[pas envie|2]] de rester sage.Derrière la colline se dresse une chaumière, un peu excentrée du village. Votre mémoire est floue mais quelque chose au fond de vous s'éveille à la vue de ses volets peints en rouge. Vous ouvrez le loquet et entrez. A votre vue, une femme pousse un cri et se jette dans vos bras.
— $player_name ! Oh mon dieu, $player_name !
Elle sanglote et vous l'entourez de vos bras. L'odeur de ses cheveux évoque une nouvelle vague de souvenirs.(if: $gender is "un homme")[
— Tu as disparu depuis des mois ! J'ai tant prié !
Des mois ? Vous avez pourtant l'impression que c'était hier...
— Tu vas bien ? Que s'est-il passé ?
Elle se détache de votre embrassade et plonge ses yeux noisettes dans les vôtres. Son inquiétude réchauffe votre cœur frigorifié. Et alors que ses mains parcourent votre visage, une curieuse expression lui fait froncer les sourcils.
— Étrange, ta cicatrice à l'arcade a disparu... Oh, ce n'est pas grave. Tu m'as tellement manqué. Viens ! Viens me raconter ce qu'il t'est arrivé.
Alors qu'elle vous amène près du canapé, en face du poêle, une pensée soudaine glace vos entrailles. [[Et si...]]
]
(else:)[— Tu as disparu depuis des mois !
Des mois ? Vous avez pourtant l'impression que c'était hier...
— J'ai cru que c'était à cause de moi... à cause de notre relation... Tu vas bien ? Que s'est-il passé ?
Elle se détache de votre embrassade et plonge ses yeux noisettes dans les vôtres. Son inquiétude réchauffe votre cœur frigorifié. Et alors que ses mains parcourent votre visage, une curieuse expression lui fait froncer les sourcils.
— Étrange, ta peau... tes cicatrices ont disparu. Oh, ce n'est pas grave. Tu m'as tellement manquée. Viens ! Viens me raconter ce qu'il t'est arrivé.
Alors qu'elle vous amène près du canapé, en face du poêle, une pensée soudaine glace vos entrailles. [[Et si...]]
]La pièce est vide de torches, mais vous savez qu'il y en a aux étages inférieurs. Il va vous falloir être extrêmement discret et exécuter votre plan en vitesse. Vous sortez et empruntez les escaliers. Vous entendez des bribes d'une conversation :
— … même si ça prend du temps.
— Audrey, on n'a pas que ça a faire. Le Professeur a donné un ordre.
Bien qu'elle semble vous aider, vous n'avez aucun remord à détruire cet endroit maudit. Dès que leurs pas s'éloignent, vous reprenez votre route et saisissez la première torche à portée. Vous remontez jusqu'à la pièce où se trouve la cuve et, sans hésiter une seule seconde, mettez le feu aux lourds rideaux noirs. Vous fuyez alors par une des porte-fenêtre et atterrissez sans mal dans le jardin, à l'arrière de l'énorme bâtisse. Au loin, un bois enneigé attire votre regard. Arrivé à l'orée du parc, vous vous retournez pour observer une dernière fois le manoir en proie aux flammes. Tout à coup, une énorme explosion retentit au premier étage et toutes les fenêtres volent en éclats. Il semblerait que le liquide vert soit extrêmement inflammable. Le bruit du feu hurlant est une douce musique à vos oreilles. Il est temps de rentrer [[à la maison|58]].MERCI d'avoir joué $player_name !
(if: $gender is "un homme")[
(seq-link:"//Etes-vous bien certain d'avoir reçu toutes les réponses à vos questions ?//","[[N'hésitez pas à rejouer|Depart]] si ce n'est pas le cas (ou si vous êtes mort un peu nullement) ;)")
]
(else:)[
(seq-link:"//Etes-vous bien certaine d'avoir reçu toutes les réponses à vos questions ?//","[[N'hésitez pas à rejouer|Depart]] si ce n'est pas le cas (ou si vous êtes morte un peu nullement) ;)")
]
Vous pouvez poursuivre votre lecture fantastique en parcourant (link: "nos chroniques ici.")[(goto-url: 'https://imajnere.fr/category/la-tete-en-lere/')](set: $gender1 to "une femme")
(set: $gender2 to "un homme")
(align:"=><=")+(box:"X=")[=
(text-style:"bold","fade-in-out")[//
#Le Premier//]
Vous préférez jouer (dropdown: 2bind $gender, $gender1, $gender2)
(input-box:2bind $player_name,"=XX=",1,"Entrez un prénom")
(Temps de lecture : 5 minutes)
[[Jouer->Histoire]]
^^//Le Premier// est une courte nouvelle dont vous êtes le héros sur le thème Double Je de l'anthologie Imajn'ère 2023.^^Attirés par le mouvement, les chiens se lancent à votre poursuite en aboyant. Leur instinct de chasse a pris le relai. Alors que vous sentez une machoîre se refermer sur votre mollet, une balle vient se loger dans votre dos. La détonation parvient à vos oreilles quelques secondes plus tard, au moment où vous basculez sur l'herbe humide.
Le visage face contre terre, vous ne voyez pas l'aube se lever sur une horde de chiens dépeçant (if: $gender is "un homme")[un homme d'une trentaine d'années.](else:)[une femme d'une trentaine d'années.]
[[Au moins, les chiens n'auront pas faim ce soir.|Et si...]]Une fois le parc traversé sans encombres, vos pas vous amène dans la forêt, plus précisèment dans une direction bien précise. Assez rapidement, vous arrivez à un petit village pittoresque. Vous croisez un fermier qui vous regarde passer comme si vous étiez un fantôme. Vous le saluez.
— Bonjour ! Excusez-moi, sauriez-vous où se trouve ma maison ? Mon esprit est quelque peu confus.
Le vieux paysan ouvre de grands yeux. Malgré le froid ambiant, vous aviez occulté votre nudité. Alors qu'il vous tend gauchement un drap, il débite à toute vitesse :
(if: $gender is "un homme")[— Ah ben ça M'sieur le Pasteur ! On vous croyait en pél'rinage ! Vous êtes d'retour, quelle bonne nouvelle ! Un bandit vous a détroussé ?
Vous n'avez pas le temps de répondre qu'il enchaîne, le doigt tendu vers le sud.
— Vot' belle maison est juste derrière le mas, vous pouvez pas l'manquer. Vous d'vez être très fatigué, ma Louisette et moi on vous invite pour l'petit-déjeuner si vous l'souhaitez.
Vous refusez son aimable proposition. Un pasteur, vous ? Une migraine pointe le bout de son nez. Il vous faut rentrer chez vous, tout cela a assez duré. Vous prenez congé et partez [[vers le sud|54]].
](else:)[— Ah ben ça M'dame l'Inquisitrice ! On vous croyait en pél'rinage ! Vous êtes d'retour, quelle bonne nouvelle ! Un bandit vous a détroussée ? Qu oserait s'en prendre à une dame ?!
Vous n'avez pas le temps de répondre qu'il enchaîne, le doigt tendu vers le sud.
— Vot' belle maison est juste derrière le mas, vous pouvez pas l'manquer. Vous d'vez être très fatiguée, ma Louisette et moi on vous invite pour l'petit-déjeuner si vous l'souhaitez.
Vous refusez son aimable proposition. Ue Inquisitrice, vous ? Une migraine pointe le bout de son nez. Il vous faut rentrer chez vous, tout cela a assez duré. Vous prenez congé et partez [[vers le sud|54]].]Le temps passe et vous paraît interminable. L'assistant du Professeur revient, poussant devant lui une grosse machine en bois sur un plateau à roulette. Vous apercevez des boutons dorés et des cadrans. Il branche la machine à l'électricité avant de poser des électrodes sur vos tempes. Vous vous débattez et il vous gifle si fort que vous cela vous assomme presque. Il insère dans votre bouche un sorte de protège-dent. Vous tentez de négocier, de supplier, en vain.
Alors que de la bave coule le long de votre menton, il vous lance un regard de profond mépris, un discret sourire au coin des lèvres. Vous ne savez pas ce qui se prépare mais tous vos sens se décuplent. Si seulement une personne venait à votre secours ! N'importe qui !
— Le Professeur n'aime pas assister à ce spectacle. Ca lui rappelle qu'il a échoué. Je n'ai pas ce problème.
Vous entendez [[un clic.|30]]Vous passez les larges portes de l'entrée et vous retrouvez devant une énorme bâtisse en piteux état. Un large parc vous fait face, qui mène à une forêt recouverte de neige. Un puits surmonté d'un rosier est sur le chemin. Vous entendez des chiens aboyer.
Vous descendez dans [[le puits|32]].
Vous courrez à en perdre haleine [[vers la forêt|59]].