Voici le 11e volume de la collection qui comprend 48 pages.
Un duo de licornes magiciennes, Abrak et Adabra, prennent la forme dans le monde réel de mignonnes peluches offertes en cadeau par un oncle à son neveu et sa nièce, Jules et Iris, les petits héros débrouillards qu'on incarne. La nuit, ces derniers sont appelés à se réveiller par magie dans le Royaume des Licornes, nommé aussi le Nuage Royal. Leur but va être d’aider Abrak et Adabra. Celles-ci, magiciennes à la cour du roi, compteront sur les enfants afin de dépister, dans les planches illustrant le Royaume des Licornes, cinq espionnes singulières du Royaume ennemi des Malécornes.
C'est un des aspects ludiques que j'ai le plus apprécié et qui rappelle la mythique série de livres jeux « Où est Charlie ? ». Cette dernière remémorant aux plus âgés d'entre nous de bons souvenirs tout en offrant un mini challenge aux plus jeunes. De plus, la menace des Malécornes se matérialise par leur nuage qui tonne au-dessus du Nuage Royal et qui est alimenté par une certaine machinerie pour grossir jusqu'à masquer complètement la lumière du soleil aux licornes à qui nous prêtons secours. Et il est à savoir que nous nous ferons de certaines d'entre elles des alliées (Green, Pink, Blue, Sand).
Autrement, le Royaume des Licornes est une terre nuageuse étendue composée de plusieurs peuples de licornes qu'on identifie facilement bien à leurs couleurs (verte, rose, bleue, jaune sable, etc). Ces peuples vivent dans d'incroyables villages dont mon favori reste le village fait en friandises des Candycornes. Il s'y trouve même des arcs-en-ciel qui servent de toboggans ou d'ascenseurs.
Valérie Cluzel a travaillé avec Léa Fabre pour la partie illustration. Elles ont créé un monde original des plus colorés de licornes où nous serons mis au défi plus d'une fois pour les faire sortir du pétrin. Un travail excellent tant pour les yeux que pour l’aventure qu’elles nous offrent.
Après Le royaume aux 100 Maléfices, premier titre de la collection « Vivez l'Aventure » de Valérie Cluzel, celle-ci enchante à nouveau le lecteur et ce, même si la difficulté de jeu pour les yeux d'un adulte est descendue d'un cran depuis les 8e et 9e tomes sans que le plaisir de lecture en soit altéré.
Sébastien JUGUET