Les fêtes étant finies, plus de cadeaux à recevoir. D’une part, c’est triste et d’autre part, ça me force donc à aller querir mes livres sur mes petites pattes et les payer du fond de mes poches percées. Mais bon c’est un sacrifice auquel je consens de bon cœur afin de m’imprégner de nouvelles idées. En parlant d’idée, je dois confesser n’en avoir eut aucune pour cette chronique. En désespoir de cause je fis l’acte de dernier recourt et consultât donc les chronique du dernier numéro de ce fanzine. Et la je tombe sur l’article de l’un de mes confrères qui vante, du haut de son inculture crasse, un livre d’héroic fantasy. Du sang, de la trahison, de la magie, bref tout ce qui me plait. Seul inconvénient : impossible d’acheter ce livre neuf. Je rage jusqu’à ce que la vendeuse m’informe d’une magnifique nouvelle. L’auteur du puits des mémoires sort une nouvelle trilogie. Ni une, ni deux j’acquiers le premier tome de cette nouvelle trilogie et je rentre dans ma tanière pour le dévorer
« La marche du prophète ». Rien que le titre est une promesse de longue heures de lecture haletante et chargées en adrénaline. Et, comme pour me donner confirmation, le premier chapitre s’ouvre sur un combat de gladiateur. Je tiens d’ailleurs à souligner l’analogie qui y est gravé à l’encre : on nous présente le héros, Leth Marek, un monstre de muscles approchant la quarantaine maniant sa vieille et fidèle hache dans un style classique bien loin de la mode qui va plutôt à l’épée qu’affectionnent les bretteurs au style aérien. Vous ne voyez pas le message insinué ? « Les vieilles choses sont les meilleurs… » Et cette idée, qui ressemble fortement à la querelle des anciens et des modernes suivra tout le livre. Le fond du livre est l’opposition entre une ancienne croyance et une nouvelle, entre une jeune génération et celle qu’elle va inexorablement remplacée. Toutefois cette querelle n’est que l’image de fond, dans ce livre, on touche aussi bien au débat idéologique, politique et religieux. Bon, ce débat à traversé les âges et les frontière, il est loin d’être nouveau. Personnellement je serais plutôt d’avis que les vieux, il faut les tuer à la naissance, ça résolverait pas mal de soucis notamment pour la sécurité social. Mais Gabriel Katz n’a pas l’air de mon
avis. Bref c’est lui qui écrit alors continuons.
Notre personnage, Leth Marek est un gladiateur, un monstre de foire entrainé à tuer. L’œuvre que j’ai eu le plaisir de dévorer s’ouvre sur son dernier combat. J’avoue avoir eu une inquiétude : pas de combat ? Pas de sang ? Où vont donc passer les litres d’hémoglobine et de tripaille que m’était promis à la suite de la chronique du « Puits des mémoires » ? J’ai eu peur de rester sur ma faim mais finalement ça s’est plutôt bien résolu. A la fin de son dernier combat Leth part avec toute sa famille, plus ses gens pour une autre ville. Là encore il s’agit d’une image ; Il quitte cette ville qui est présenté comme la capitale des combats de gladiateur, pour celle qui est la capitale des arts et de la culture (Autre analogie ? cheminement de l’être humain qui murit ? Je laisse ces questions à votre discrétion). Et pourquoi fait il se voyage ? Parce que son ex femme a décidé de lui laisser la charge de l’éducation de ses deux enfants qu’il n’a pas vu depuis longtemps. Tout à fait logique qu’un vieux gladiateur sur le tard soit la personne
la plus apte à faire l’éducation de deux adolescents.
Sur leurs route, Notre Badass de héros doit avant tout apprivoiser ses deux enfants en plus de s’occuper de la protection de la caravane. Un soir, lors d’un arrêt dans l’une des auberges, Leth aperçoit une jeune femme en détresse, n’écoutant que son courage et ayant la testostérone qui lui vrille les tympans il court au secourt de la donzelle en danger, victime de 3 agresseurs. Pourtant, avec un divorce dans les pattes il aurait du comprendre que les femmes c’est quand même LE piège à homme… Mais non, il la sauve et la raccompagne cahin-cahant à son campement. Là, coup d’arrêt du lecteur que je suis. Une donzelle, pas moche selon la description, se balade seule en
rase campagne pour aller puiser de l’eau. Ou bien ça sent le piège à cérébralement désavantagé, ou bien on est dans un vieux conte de grand-mère. Non pas que ça me dérange mais ya tromperie sur la marchandise. Et bien ni l’un ni l’autre. Grandement surpris que je fus de m’être ainsi fait leurrer, je n’en fus que plus abasourdi de lire, de mes yeux tout écarquillé, c’est une prêtresse !!! Ceci explique donc cela. Et le campement qu’ils rejoignent, pas main dans la main mais presque, est le bivouac d’une croisade pacifique mener par l’énigmatique prophète. Fin de l’intermède
romantiquo-imprévu et la famille reprend sa route pour la cité du savoir. Seulement voila, a la faveur d’une absence de Leth, un drame s’abat ce qui l’oblige à rejoindre la congrégation du prophète.
Evidement dit comme cela, ce n’est pas ouf, mais faut éviter le spoile sinon je vais encore me faire prendre à rebrousse poil, et je n’aime pas vraiment ça. Ce livre vaut le détour notamment parce qu’il joue avec nous. Meurtre, trahison, manipulation, combat, aventure, et bien sur un peut de sentimental. Tout ce qu’il faut pour vous divertir et vous faire saliver de la suite. Vous l’aurez compris, Monsieur Gabriel katz est un de ces auteurs extrêmement doué pour nous faire rêver. Et en tant que tel, il est par essence, sadique. Pas du genre Mr grey soyez rassuré. Il va juste vous en mettre pleins les yeux et juste lorsque vous serez totalement plongé dans son ouvrage, il vous fera tourner la dernière page et vous fera patienter la suite. N’ayez pas peur, la suite est pour bientôt…
FENRIR