Dans un futur pas si éloigné que ça, notre civilisation va s’écrouler sur elle-même. Tout notre savoir va s’oublier, notre technologie va devenir mythe et toute notre conception du droit humain ne sera plus qu’un souvenir. Les ancienne cité deviendront des cité état où la seule règle diplomatique est : « qui vis pacem para bellum » comme l’a si bien dit Jule Caesar. Si tu veux la paix, prépare la guerre. Les civilisations son en paix par peur de la guerre et les régimes politiques sont des régimes autocratique militaire. Et Pour parvenir a garder en laisse les populations, rien de mieux que « panem et circenses » du pain et des jeux. Pour beaucoup d’aspect, les civilisations décrites aux files de ces pages sont inspirées par la civilisation gréco-latine ou médiévale occidentale.
Notre roman commence donc avec un combat de gladiateur. Un de ceux qu’organise le régent de la cité Atro-city, qui a donc donné son nom au titre du roman. Atro-city est la ville la plus évoluer et la plus riche d’Europe centrale, ce qui veut dire avec le plus de population. Et tenir à genoux toute cette population oblige à organiser des jeux de manière régulière. Le bon effet est que le crime y est quasiment inexistant car quelque soit le crime qu’il a commit, tout condamnés (qui est jugé de manière brève et expéditive) reçoit le même châtiment. A savoir un aller simple dans l’arène, dans laquelle il lui faudra réussir un nombre de combat en adéquation avec la gravité du crime commis. Autant dire qu’il y a peu de récidiviste. Mais le combat qu’on va nous décrire est un combat exceptionnel de par son ampleur et son implication. Nous découvrons donc celui dont on suivra l’épopée : Le grand, l’imbattable Janus (Jan) Wassiliewicz. Et je dis imbattable car c’est comme cela qu’il est présenté. Vainqueur de cent combats, il ne lui en reste plus qu’un pour regagner sa liberté et du même coup, gifler l’image d’une justice impitoyable envers les condamnés et d’un pouvoir absolue. Mais ceci, c’est beau sur le papier, c’est toutefois sans compter sans la mesquinerie des dirigeants qui veulent de toutes façons avoir quelque chose à gagner par sa victoire ou par sa défaite. Car le géant a une faiblesse de taille dans ce monde, surtout quand on est un prisonnier : il a un fils et plus personne pour s’occuper de ce fils alors que lui est prisonnier. Sa rage de victoire tiens aussi à cela car lui seul peut subvenir aux besoins de son fils en bas âge.
Voici donc un roman d’anticipation extrêmement pessimiste pour la civilisation mais qui saura vous faire voyager. Le roman se déroule sur un rythme très prenant qui ne vous laisse pas vous reposer et qui vous donnera matière à réflexion sur de nombreux points.
Solenne Pourbaix est une toute jeune auteure n’ayant pour l’instant que 3 ouvrage à son actif et une participation à une anthologie. Pour autant, sa plumes fait partie des plus acéré dans l’écriture de monde dystopique que ce soit en anticipation ou en post apocalypse. « Les promesse d’atro-city » en son un exemple type. Rien que le jeu de mot pour le nom de la capitale vous laisse deviner dans quel style de monde elle va vous embarquer au fil de son histoire. En somme, Mademoiselle Pourbaix fait parti de ces auteur déçu de la réalité qui s’évade au gré des arabesque de leurs pensées mais qui ne perde pas espoir en l’humanité ni en l’etre humain. Son héros, Janus est l’exemple type de sa psychologie, l’humain doit se depasser, se surpasser pour évoluer. Le choix du nom de ce héros n’est pas un hasard au vu de cette psychologie. Janus est le nom d’un dieu latin, un dieu à deux têtes protecteur des portes. Négligable me direz vous, et bien je ne suis pas d’accord et nos anêtres les latins non plus, car le passage d’une porte, dans leur mentalité, est à la fois une fin et un début, de la même manière que ce livre dont vous avez pris plaisir à tourner les pages. A la fin de la lecture de ce roman, vous ne serez pas forcement plus bon ou plus mauvais qu’avant mais vous serez forcement different car enrichi d’une nouvelle façon de voir les chose, d’un nouveau point de vue sur des questions qui seront parti intégrante de votre vie.
PIERRE-MARIE SONCARRIEU