LE SABRE DE SANG tome 1: histoire de TIRIC SHERNA – LE SABRE DE SANG tome 2: histoire de Kardelj Abaskar

J’ai connu Thomas Geha à la première convention imaJn’ère en 2011 en même temps que David S. Khara. Dire que ma timidité naturelle fût un obstacle à nos premières conversations est un euphémisme. suis intriguée par son aspect gentil et discret,j’aurai bien aimé qu’il me parle (euh ! Non …) C’est Thomas qui avec sa chaleur naturelle entama notre conversation. Je lis le quatrième de couverture de son livre … du fantastique, de la guerre, des Qivhviens
(reptiles humanoïdes) des bagarres dans les arènes. Je feuillette, un lexique … ça l’air compliqué tout ça.
Arrivée chez Phénomène J … Je le PRENDS et commence à le lire et là, à mon grand étonnement … Je m’immerge rapidement dans l’histoire, me plonge dans le monde de Shao (des quasihumains) et des Qivhviens. Il arrive de
nombreuses mésaventures à Tiric Sherna (Shao) le héros du livre … Une vie menée entre guerre, esclavage et fuite.
Esclave, acheté par Skada Zua Lazpoa, première suivante de sa majesté Impériale Zerna Krillia pour combattre dans les arènes de Ferza. Fuyant de Ferza à Serza la cité flottante, de petits villages Qivhviens aux quais de la cité de Cauzyr avec des camarades de route renversants et surprenants : un compagnon d’armes Kardelj (un Shao au pouvoir de se guérir), un Snadien Apêo (doté d’une main rouge) et d’une Qivhvienne pas comme les autres De village en village feignant être l’esclave de Karlzoa (la Qivhvienne) mains liées simulant l’influence du Jbé (drogue qui rend béat et inoffensif), la compagnie traverse des villages Qivhvien peu hostiles peuplés des rejetés de l’empire passant par des marais aux herbes coupantes, iris carnivores, roseaux-verges claquant en tous sens. Emprisonné dans un
arokprison, trempé jusqu’aux os lors des pluies torrentielles, et souffrant de la fournaise en période de canicule.
Lieux extraordinaires dans un monde immense, incroyablement varié, étonnant, étrange, fabuleux où tout est possible. La vie passionnante de Tiric nous immerge corps et âmes dans ses aventures énigmatiques
Ce roman est fait de ce que peut renfermer tout être : moments d’humanisme, d’adoration, d’amour et de gentillesse. Tout ce qui peut se transformer au fil de la vie, vie propre à chacun, portant parfois sur des chemins rocailleux transmetteur de peur, tristesse, angoisse et haine conduisant à un acharnement de fureur et de violence
« C’est au prix de la foi que se gagne la liberté »
disait un proverbe Shao Mais en quoi pourrait-on avoir foi ?
Octobre 2009

Et bien ! Les éditions Critic décident de redonner une seconde chance au premier du nom, Ainsi le premier tome est relooké avec une nouvelle couverture en adéquation avec celle du second. Puis l’année dernière, réédition au format
poche chez Gallimard dans la collection Folio SF Ces livres permettent d’ouvrir les portes de la fantasy, surtout pour quelqu’un de néophyte comme moi, quelque chose d’enivrant se dégage d’une telle lecture, et j’aimerai bien convaincre tout ceux qui sont comme moi, de vous donner envie de le lire …

ATTENTION : spoiler TOME 1
Pour commencer, je vais vous rappeler la légende des Rimaols : Trois petits êtres enfermés dans une cage aux vieux barreaux rouillés, qu’un vieil homme avait capturé, trois Rimaols, derniers de leur race. Le vieil homme voulait créer un sabre, le sabre qu’il voyait dans ses rêves, une arme de sagesse et de victoire. « Trouve les derniers Rimaols et, avec leur sang mêlé au fer, forge la lame et la garde de ton plus beau sabre » lui ordonnait la voix de son rêve.
Il n’était qu’un forgeron qui aspirait à la tranquillité, ce rêve, cette voix, il était au bord de la folie. Au bout de vingt années de recherches, de souffrances, il pourrait enfin retrouver le calme, la sérénité.
Les Rimaols réussirent après négociation, à le convaincre que l’un d’entre eux devait survivre, le sang de deux Rimaols suffirait pour la fabrication du sabre. Le vieil homme accepta et fit l’arme … Mais il refusa de contempler l’objet de ses souffrances, Alors il jeta le Sabre, désireux d’oublier … Il n’oubliera jamais … Et surtout, comment oublier cette tache de Sang sur sa main droite qui refuse de s’en aller (1er tome « Le Sabre de Sang ») – Fin du spoiler Le Sabre de Sang est donc créé. Dans le second tome, Thomas nous fait un résumé sympa du premier. Le héros Kardelj se trouve au Kiffour l’endroit le plus bouillonnant de Cauzyr et des comédiens jouent la scène de Tiric
découvrant le Sabre de Sang, devenu fou, ystérique, se battant contre ses amis. Les acteurs mettent en en scène Tiric, Kardelj et tous ses amis, et Kardelj contemplant le spectacle, voit qu’après trois ans, personne ne le reconnait plus, tout est donc parfait, il peut refaire sa vie, se reconstruire. Et voilà, on « entre », on plonge dans le tome 2 :
l’histoire de Kardelj Abaskar, Une vie mouvementée : la rencontre de pirates, les Carmintraos (nomades) où il se fera de nouveaux amis, des histoires d’amours et d’amitiés, de la gaieté, de la gentillesse, de l’entraide dans des moments difficiles, qui redonnent espoir et bonheur. La guerre est toujours existante, plus meurtrière que jamais : villages détruits, cadavres, massacres et lieux effrayants, villages où règnent la peur, l’angoisse, la pauvreté, les interdits.
Même les Qivhviens se sont inclinés devant le Sabre de Sang. Que de décors paradisiaques, fascinants, où nos
yeux pétillent : bourgeons de lumières, fleurs aux pétales d’une multitude de couleurs, phosphorescentes, des plantes linacées aux pouvoirs urticants (moins pétillant), des coques de Linceul (sortes de gros nénuphars) capables de
manger un homme mais bénéfique pour ceux qui mangent leurs sécrétions, et voient tous leurs maux disparaitraient aussitôt. La magie, des êtres dotés de pouvoirs étranges, les herboristes (super on voit que la nature est toujours présente et prête à aider …) Au fur et à mesure que nous avançons dans l’histoire, les années passent pour Kardelj et
ses compagnons. Son désir d’arrêter la guerre, de détruire le Sabre de Sang ou de le neutraliser est toujours présent en lui …
Y arrivera-t-il ? Va-t-il revoir Tiric ? Les légendes, la magie vont-ils l’aider ? Foi de Shao … Je ne vous en dirai pas plus …

POEME

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